: Dissolution de la 114e demi-brigade de première formation.
1800 : la légion italique, créée par Jean-Henri Dombrowski en 1796 et regroupant des volontaires polonais se mettant au service de la France pour lutter contre les pays s’étant partagés la Pologne en 1772-1795, est renommée 114e demi-brigade d’infanterie.[réf. nécessaire]
24 septembre 1803 : renommé 114e régiment d’infanterie de ligne[réf. nécessaire]
1808 : dissoute et intégration au sein de la Légion de la Vistule.[réf. nécessaire]
: Après la chute de Napoléon Ier, Louis XVIII restructure l'armée et réduit les régiments. Les bataillons du 114e sont dissous et répartis dans de nouveaux régiments.
: le 114e est recréé à partir des maquis de la région de Niort
: le régiment est dissous.
1979 : il est une nouvelle fois recréé, comme régiment de mobilisation, mais est une nouvelle fois dissous.
Le 114e régiment d'infanterie, régiment de tradition des Deux-Sèvres dont l'histoire est intimement liée à Saint-Maixent-l'École, de son implantation en 1877 à sa dissolution définitive en 1997.
La 114e demi-brigade, celle qui venait de faire les campagnes de 1794 à 1796, fut, lors du second amalgame, incorporée dans la 35e demi-brigade de deuxième formation.
Ainsi le no 114 est dissous et reste vacant.
Le 113e régiment d'infanterie est reformer le , durant la Guerre de 1870, avec le 13e régiment de marche qui avait été lui même constitué, le , avec les :
provenant de leurs dépôts et dont les soldats sont pour la plupart de nouveaux arrivants qui n'avaient jamais tiré à la cible avec le chassepot et ignoraient totalement le service en campagne, pour constituer la 1re brigade de la 3e division du 13e corps d'armée
Le , le 14e régiment de marche est renommé 114e régiment d'infanterie (décret du ).
Le 114e fait partie du 1er Corps d'Armée (général de division Blanchard).
Avec le 113e régiment d'infanterie (lt-colonel Pottier), le 114e forment la 1re brigade du colonel Comte. Le 35e régiment d'infanterie (Lt-colonel Martinaud) et le 42e régiment d'infanterie (Lt-colonel Prévault) forment la 2e brigade du général de La Mariouse. Avec 4 bataillons de mobiles de la Vendée (Lt-colonel Aubry), deux batteries de 4, une batterie de mitrailleuses et une compagnie du génie, ces deux brigades constituent la 3e division d'infanterie du général Faron.
À la mobilisation, le 114e RI est formé à Saint-Maixent-l'École. Le régiment fait partie du 9e CA, 17e DI. Avec le 125e RI, il compose la 34e brigade. En , et jusqu'en 1918, le régiment passe à la 131e DI. Il aligne 3 bataillons.
1er octobre : relève pour plusieurs mois une brigade anglaise après la bataille de Loos, durant la bataille de l'Artois. Le jour de la relève, le lieutenant-colonel Tournier et son adjoint le lieutenant de Fontenioux sont tués dans leur poste de commandement par un obus à retard
11 - : Méry-la-Bataille, Lataule. Durant ces 3 jours de combat, le régiment perd 650 hommes dont 24 officiers.
juillet à novembre : entre Ham et Saint-Quentin.
Durant ce conflit, le 114e régiment a eu 3 937 tués.
Entre-deux-guerres
1923 : le régiment est dissous.
Seconde Guerre mondiale
Le régiment est reconstitué le à partir du 213e régiment d'infanterie de la (71e division d'infanterie), improvisé au camp de la Courtine à partir de diverses unités en retraite (soldats de 30 dépôts différents, officiers survivants du 13e zouaves et instructeurs de l'École militaire de Saint-Maixent-l'École.
Le , il est jeté dans la bataille, sans canons antichar dans la région de Rouen, l'unité est détruite en 4 jours. Le régiment est dissous le , près de Limoges.
Le , le 114e régiment d'infanterie est recréé à partir des maquis de la région de Niort. Il est formé de 3 bataillons et aligne 2 833 hommes. Il participe au siège de la poche de La Rochelle.
De 1945 à nos jours
En , le régiment passe à la 3e DIA de la 1re armée. Le régiment est dissous le .
Il est une nouvelle fois recréé en 1979, mais sera une nouvelle fois dissous. Lors de la professionnalisation en 1996, il est devenu 114e bataillon de soutien de l'ENSOA (École nationale des sous-officiers d'active) de Saint-Maixent puis simplement Bataillon de soutien de l'école. Il sera dissous en 2000, composé de militaires de carrière et d'appelés du contingent son drapeau rejoint le musée du sous-officier de l'ENSOA.
Le régiment comportait une compagnie d'intégration :
CI : compagnie d'instruction (uniquement pour les classes et PEG, avant distribution à l'issue dans les trois suivantes)
Le régiment était composé de trois compagnies d'appelés :
CE : compagnie école (secrétariat, juriste, informatique...)
CA : compagnie auto (transport)
CS : Compagnie de services (logistique, etc.)
De 1994 à 1999 il y avait toujours trois compagnies : - CS : Compagnie de Soutien - CT : Compagnie de Transport - CI : Compagnie d'Instruction
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
Capitaine D Quivron, Peur ne connaît, mort ne craint, la longue marche du 114e RI, 1980, édité par l'ENSOA (St Maixent), 105 pages.
Musée du sous-officier. École Nationale des Sous-Officiers. Quartier marchand, avenue de l'École Militaire 79404 Saint-maixent-l'école.
Pierre Paul, 114e au feu. Historique de la guerre 1914-1918, Saint-Maixent, Impr. E. Payet, , 42 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
↑Dans la brochure que lui consacre D Quivron, il est fait référence, comme antécédents, aux régiments ayant occupé la 114e position dans la liste des régiments royaux. Ce lien semble exagéré.
↑Le terme de demi-brigade, qui remplace celui de régiment, apparaît à la suite de la décision du 21 janvier 1793 qui institue l’amalgame; c'est-à-dire la fusion d'un bataillon de l'ancienne infanterie avec des bataillons de volontaires. L'appellation de régiment réapparaîtra à compter du 24 septembre 1803.