17e régiment d'infanterie légère
Le 17e régiment d'infanterie légère est un régiment de l'Armée française créé sous la Révolution française. Il se distingue lors des grandes batailles de l'épopée napoléonienne : Ulm, Austerlitz ou Wagram. En 1854, il est transformé et prend le nom de 92e régiment d'infanterie. Création et différentes dénominations
Colonels/Chef de brigade
(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade. Colonels blessés alors qu'ils commandaient le 17e RIL pendant cette période :
Officiers tués ou blessés en servant au 17e Régiment d'Infanterie Légère sous l'Empire (1804-1815) :
Historique des garnisons, combats et bataille du 17e RIL17e bataillon de chasseursLe 17e bataillon de chasseurs est formé en à partir des éléments provenant de la dissolution des 2e, 3e et 4e bataillons de volontaires de Corse et d'effectifs divers levés en Corse. Le 17e bataillon de chasseurs se disperse dès son débarquement à Nice. 17e demi-brigade légère de première formationLors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1793 le 17e bataillon de chasseurs qui devait former le noyau de la 17e demi-brigade légère de première formation ayant prématurément disparu n'a pas été formée.
Elle fait les campagnes de l'an III et de l'an IV à l'armée de Rhin-et-Moselle. 17e demi-brigade légère de deuxième formationLe la demi-brigade est transformée en 17e demi-brigade légère de deuxième formation avec l'amalgame des :
La 17e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie et celle de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de Réserve.
17e régiment d'infanterie légèreEn 1803 la 17e demi-brigade est renommée 17e régiment d'infanterie légère et formée à 3 bataillons. Le 17e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV au 4e corps de la Grande Armée, celles de 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celles de 1810, 1811 et 1812 à l'armée de Portugal et celles de 1813 et 1814 aux armées d'Espagne et des Pyrénées.
L'ordonnance royale du parlant réorganisation de l'armée et réduisant à quinze le nombre des régiments d'infanterie légère, met fin à l'existence du 17e régiment, dont les éléments sont versés dans différents corps :
Légion du VarDe 1816 à 1819 dislocation de la grande armée. Création à la place de légions départementales. En 1820, réapparition de 64 régiments d'infanterie de ligne et de 20 régiments d'infanterie légères. 11 régiments d'infanterie de ligne et 5 régiments d'infanterie légère seront créés par la suite. La légion du Var est créée en exécution de l'ordonnance royale du , est organisée en février 1816, avec le fond de l'ancien 84e régiment d'infanterie et le 3e bataillon du régiment de Royal-Louis 17e régiment d'infanterie légèrePar ordonnance royale du , le 17e régiment d'infanterie légère est formé à Perpignan avec les 2 bataillons de la légion du Var 1830 : Une ordonnance du créé le 3e bataillon du 17e léger[1] En 1833 et 1834, les 1er et 2e bataillons sont affectés à la division des Pyrénées-Orientales. En 1834, le roi Louis-Philippe se résout à maintenir la présence française en Algérie, mais choisit de restreindre l’occupation à certaines positions côtières. Le reste du pays est laissé sous le contrôle de princes maghrébins sur lesquels la France espère exercer une suzeraineté, mais auxquels elle s’affronte bientôt. Les 2 bataillons participent aux campagnes de 1835 à 1841 à l'armée d'Afrique. Le le régiment s'illustre lors du combat sur la Sig puis au combat au passage du bois d'Abrack, le 2 du même mois. En janvier et il participe à l'expédition de Tlemcen au combat de la Sickack le puis en à la seconde expédition de Constantine ainsi qu'à l'assaut et la prise de cette place, le .
Le , toutes les pièces d'artillerie de 24 sont placées sur la colline, et le les forces françaises commencent à lancer leurs boulets contre les murs, entre les portes Bal-el-Oued et Bab-el-Decheddid. On le retrouve à l'expédition de Sétif et aux combats des 16 et puis dans l'expédition des Bibans, en octobre et , dans combat entre le camp de Blida et la Chiffa contre les troupes régulières d'Abd-el-Kader, le . Il se distingue dans le combat de l'Affroun, le , à l'attaque et prise du col de Mouzaïa, le suivant puis dans le combat dans le défilé du bois des Oliviers, et second combat du bois des Oliviers, les et de la même année. Le duc d’Aumale, fils du roi, devient colonel du 17e régiment d’infanterie légère à 19 ans en 1841. En 1849, le régiment rejoint l'armée des Alpes En 1855, l'infanterie légère est transformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le 17e prend le nom de 92e régiment d’infanterie de ligne et hérite des traditions et des batailles et de l'histoire du 17e léger en filiation principale. Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment (17e régiment d'infanterie légère)À Rivoli, le , le 17e léger d'infanterie a dès l’aube bousculé à la baïonnette les postes avancés autrichiens. Il est lancée sur une colonne ennemie de renfort et l’attaque furieusement en la précipitant dans les gradins de l’Incanenal. Une nouvelle attaque confirme la victoire. Il se distingua lors de la prise de Constantine le . À Constantine, le régiment s’illustre à l’assaut de cette inexpugnable forteresse. Ses braves voltigeurs se ruent sur la brèche, neutralisent les canonniers ennemis et pénètrent dans la place après une lutte acharnée. Personnalités
BibliographieNotes et références
Articles connexes |