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- : lieutenant-colonel Franchet d'Espèrey (mort au combat)
- : lieutenant-colonel Vidon
- : lieutenant-colonel Madamet
Historique des garnisons, combats et batailles
Première Guerre mondiale
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200. Au déclenchement du conflit, le régiment est composé de 37 officiers, 121 sous-officiers et 2 121 soldats.
: franchissement de la Mortagne et attaques des troupes allemandes en repli.
29 - : retrait du front, reconstitution et repos dans la région de Remenoville.
: en soutien du 36e régiment d'infanterie coloniale, le régiment franchit la Mortagne et progresse sur la rive droite. Reconstitution, le , le régiment occupe un secteur en avant du viaduc de Gerbéviller.
1er - : attaques locales allemandes.
3 - : renfort de 800 hommes, mouvement vers Damelevières puis organisation de la rive gauche de la Mortagne. Engagé à partir du dans la bataille du Grand-Couronné.
19 - : engagé dans les combats autour de Vého et de Reillon, capture de tranchées entre la route de Vého à Leintrey et le ruisseau de Leintrey.
- : occupation de position dans les secteurs de Valhey, Bathelémont ; puis vers Reillon et Herbéviller.
juillet : attaques allemandes sur le bois Zeppelin au nord de Reillon, contre-attaque du régiment qui récupère le terrain perdu.
: attaque allemande sur le bois Zeppelin avec des obus suffocants, les troupes allemandes gardent la maitrise du bois malgré les contre-attaques françaises.
15 - : attaques françaises sur le bois Zeppelin repris presque entièrement, violentes réactions allemandes. À partir du , organisation et occupation de secteur vers Reillon, Blémerey.
1916
- : retrait du front, instruction au camp de Saffais.
février - août : occupation de position dans le secteur de Pont-à-Mousson, de la Moselle à la forêt de Facq. Ajout d'un nouveau bataillon issu du 223e régiment d'infanterie, actions locales de part et d'autre.
- : retrait du front, instruction au camp de Saffais.
septembre : mouvement vers Verdun, occupation de position dans le secteur de la batterie de l'Hôpital, à l'ouest du fort de Tavannes, combats violents quotidiens.
fin septembre - : retrait du front, repos dans la région de Hargeville-sur-Chée.
: mouvement vers Haudainville. À partir du , engagé dans la bataille de Verdun attaque vers l'ouest du fort de Vaux vers les carrières et le village de Vaux-devant-Damloup, puis occupation du terrain conquis. Le régiment déplore lors de cette attaque la perte de 21 officiers dont 5 tués et de 816 hommes.
- : mouvement de rocade, occupation de position dans le secteur des côtes de Meuse, fort de Troyon et vers Ranzières. Le , le lieutenant-colonel Franchet-d'Espèrey est tué par un obus de 77 lors d'une inspection des premières lignes françaises. Durant le mois de , le régiment occupe un secteur du front sur la rive droite de la Meuse vers Louvemont-Côte-du-Poivre et les Chambrettes.
27 - 29 mai : engagé dans la bataille de l'Aisne, formation d'une seconde ligne de défense devant la progression des troupes allemandes, occupation d'un secteur autour de Dhuizel. Fort bombardement allemand, le régiment est fractionné sur Viel-Arcy, Dhuizel et Pargnan. Combats défensifs, repli échelonné sur Longueval et sur Paars vers 17h15 le sous les tirs de mitrailleuses allemandes et les tirs d'avions à basses altitude.
: repli sur la rive sud de la Vesle au cours de la nuit, attaque allemande au matin. Le régiment se replie par Braine, Cerseuil ; occupation de position le long de la route reliant Cerseuil à Cuiry-Housse. Décrochage du régiment, repli vers Launoy.
: mouvement vers l'arrière du front vers Épaux-Bézu ou le régiment cantonne. Au cours de ces deux jours de combats, le régiment déplore la perte de 852 hommes dont 19 officiers.
- : mouvement vers le front, relève de deux régiments italiens, occupation d'un secteur vers Vauquois. Le régiment est endivisionné avec deux régiments américains les 371e et 372e régiments d'infanterie US.
- fin août : mouvement de rocade, occupation d'un secteur vers la cote 304 et le bois de Béthelainville.
- : engagé dans l'Offensive Meuse-Argonne, jusqu'au le régiment forme la réserve du 9e corps d'armée et occupe la butte du Mesnil et la ferme de Maisons de Champagne.
: engagé en première ligne, progression vers Vieux après avoir franchi le ruisseau d'Ardeuil ; au cours de cette progression le régiment capture 190 hommes, 2 canons de 77, 7 mortiers de petit calibre et 30 mitrailleuses.
- : mouvement offensif vers le village de Monthois qui ne peut être conquis.
: attaque allemande repoussée. Au cours de cette période le régiment déplore la perte de 5 officiers tués et 12 blessés et de 485 hommes tués, blessés ou disparus.
7 - : retrait du front, mouvement et repos vers Valmy.
- : mouvement vers le front, occupation du secteur Grande-Goutte, le Violu, la Cude.
- : le régiment pénètre ensuite en Alsace, après la dissolution de la division, le régiment est chargé de l'occupation des forts de Molsheim. Le , le régiment est dissout.
Pertes
Au cours de la Première Guerre mondiale, le régiment déplore la perte de 36 officiers, 95 sous-officiers, 109 caporaux et 885 soldats tués ou disparus[1].
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :