45e régiment d'infanterie territoriale
Le 45e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Il est mobilisé en août 1914 comme unité de forteresse, dispersé à Givet, Longwy, Verdun ou encore Charleville. Le régiment est définitivement dissous en juillet 1917 mais ses bataillons continuent de servir comme unités de soutien jusqu'à la fin de la guerre. Création et différentes dénominations
Chefs de corps
Historique des garnisons, combats et batailles du 45e RITPremière Guerre mondialeAffectation1914Portion de GivetL'état-major, le 2e bataillon et les 11e et 12e compagnies du 3e bataillon sont mobilisées pour défendre la place de Givet-Charlemont en août 1914[7]. Elle capitule le et les territoriaux partent en captivité en Allemagne[3]. Portion de LongwyLe 5e bataillon reçoit l'ordre de mobilisation dès le . En position dans la place de Longwy, le bataillon doit se rendre le lorsque la faible garnison est complètement encerclée par les Allemands[8],[9]. Portion de VerdunLes 1er et 6e bataillons sont affectés à la place de Verdun en août 1914. Par réunion de ces deux bataillons, le régiment est reconstitué le 3 février 1915. Il assure des missions de soutien logistique, d'aménagements du terrain ou de patrouilles dans la région jusqu'à sa dissolution le 19 juillet 1917. Le 1er bataillon est alors affecté à la 73e division d'infanterie jusqu'en novembre 1918. Le 6e bataillon rejoint la 97e division d'infanterie de juillet 1917 à janvier 1918, puis la 2e division de cavalerie à pied de janvier à novembre 1918. Portion de CharlevilleLe 4e bataillon est mobilisé à Charleville en août 1914. Il reçoit mission de garder les passages sur la Meuse[10]. Devenu bataillon d'étapes, il se replie jusqu'à la gare des Aubrais le puis part pour Troyes le 15 septembre[11]. Il y est rejoint par les 25e et 26e compagnies, initialement affectées au fort des Ayvelles en août 1914[12]. Il y effectue la mission de bataillon d'étapes jusqu'en mars 1918[11], où il est affecté au service routier de la IIIe armée[12]. 1915191619171918DrapeauIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] : Son drapeau est présenté au régiment le mais il doit être brûlé à Givet le pour éviter sa capture par les Allemands. Seuls un lambeau de l'étoffe et la pique de la hampe sont conservés et cachés[14],[3]. AnnexesRéférences
Liens externes
Sources et bibliographie
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