À partir du mois de mai 1793, les deux bataillons sont séparés.
1er bataillon
Le 15 mai, le 1er bataillon est aux avant-postes, à Combat de Neukirchen, et se bat contre les Prussiens, qui, après avoir réussi à enlever cette position, sont obligés de la quitter devant l'attaque énergique de nos troupes. Du 26 au 28 septembre, lorsque des forces supérieures forcèrent les Français à se retirer sur la rive gauche de la Sarre, les grenadiers du 103e, avec ceux du 44e formèrent l'arrière-garde, et prirent position à Scheidt.
Le 1er bataillon se distingua ensuite au gué de Guiding et lorsque le général Hoche, pour essayer de débloquer Landau, culbute le corps du prince de Hohenlohe, et ne bat en retraite devant l'armée de Brunswick qu'après trois jours de combats acharnés, où le 1er bataillon s'illustre du 28 au 30 novembre (8 au 10frimairean II).
Pendant ce temps, le 2e bataillon, laissé à Sarrelouis en mai 1793, avait été envoyé à l'armée du Rhin, à Haguenau, sous le commandement du généralPichegru. Il fut, ainsi que toute l'armée, constamment engagé jusqu’à l'époque du déblocus de Landau.
Le 11frimairean II (), il s'empare du poste de Pfaffenhoffen et occupe Uberach. Au déblocus de Landau, il culbute à la baïonnette, avec la division Hatry, la première ligne des Autrichiens.
Le 13nivôsean II (), il passe à l'armée de la Moselle, dans la division Ambert, et prend part à un engagement très vif avec les Prussiens en force numérique plus que triple.
Après la retraite des Prussiens, il vint prendre ses quartiers d'hiver sur la Sarre. L'armée s’étant portée sur Trèves, le 2e bataillon, qui faisait alors partie de la division Desbureaux, entre dans la ville le 17thermidoran II () et occupe la Montagne Verte.
Dans la campagne de l'an III, il fait partie de l'armée du Rhin.
L'hiver n'arrêta ni les opérations des Français, ni leurs succès. La défaite des Autrichiens, battus deux fois par le général Jourdan, amène la retraite des Prussiens au-delà du Rhin pendant que les Anglais et les Hollandais étaient culbutés par l'armée du Nord, et les quatre armées françaises du Nord, de Sambre-et-Meuse, de la Moselle et du Rhin bordèrent le grand fleuve. L'hiver était venu précoce et terrible : le froid descendit à 17 degrés au-dessous de zéro. Les soldats, vêtus de haillons, sans paye, mais soutenus contre toutes les misères par leur énergie morale, au lieu de songer à s'établir dans des cantonnements, ne demandaient qu'à marcher en avant.
Le 20frimairean II (), le 2e bataillon du 103e est campé devant Mayence et prend part ensuite au blocus de Luxembourg.
Il prend part ensuite au blocus de Luxembourg.
Au mois de messidoran III (juin 1795), ce bataillon concourt à la formation de la 182e demi-brigade de première formation.
103e demi-brigade de première formation (1793-1796)
Guerres de la Révolution et de l'Empire
Drapeau du 1er bataillon du 103e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
Drapeau du 2e bataillon du 103e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
Le 27pluviôsean III () elle contribue à réprimer les troubles qui avaient éclaté à Toulon.
Dirigée ensuite sur l'armée d'Italie, elle arrive à Loano en avril 1795, et fait partie de la 1re division commandée par le général Masséna.
Les trois bataillons, d'abord séparés, furent réunis, quand les hostilités commencèrent, sous le commandement de l'adjudant-généralJoubert. Puis le général Masséna ayant été mis à la tête de l'aile droite de l'armée, composée de trois divisions, la 103e demi-brigade versa, le 16floréalan III (), son 1er et son 3e bataillon dans la première de ces divisions, et son 2e bataillon dans la seconde. Cette campagne eut peu de résultat. Ayant en face d'elle des forces supérieures, l'armée d'Italie fut la seule des armées françaises de ce moment qui ne put se porter en avant. Mais elle se maintint victorieusement sur ses positions de San Bernardo à Borghetto.
Le 1er et le 3e bataillon de la 103e furent placés à Alaccio et Oneille, le 2e à Vintimille. Ils y restèrent jusqu'au 4 avril 1796.
L'armée ayant repassé le Rhin, la 103e fut envoyée à Kehl, assiégé par les Autrichiens, et s'établit dans l'ile du Rhin jusqu'à la reddition du fort le 6 janvier 1797.
La 103e demi-brigade se distingua de nouveau au passage du Rhin effectué par Moreau à Diersheim le1erfloréalan V () et à la bataille qui suivie. Les généraux Hoche et Moreau reprenaient l'offensive de la manière la plus brillante, quand ils furent arrêtés au milieu de leurs succès par la nouvelle de l'armistice de Léoben
que la cour de Vienne épouvantée venait de signer, le 29germinalan V (), avec le général Bonaparte.
Le 15ventôsean VII (), le général Masséna prit le commandement de l'armée d'Helvétie qui occupait militairement la Suisse depuis un an.
Les circonstances étaient graves. L'Angleterre venait de former la seconde coalition : l'Angleterre, l'Autriche, la Russie, une partie de l'Allemagne, Naples, le Portugal , la Turquie, jusqu'aux États barbaresques, s’étaient réunis contre la France.
Les débuts de la campagne ne furent pas heureux pour les armes françaises en Italie et en Allemagne. Masséna ne dut songer en Suisse qu'à la défensive, mais elle ne manqua pas de brillants faits d'armes, et la Première bataille de Zurich assura le salut du pays. La 103e demi-brigade prit une part active à cette campagne. Le 16ventôsean VII (), lors de la capitulation des Impériaux à Coire, elle concourut à forcer le passage du pont de Zollbrücke, et poursuivit l'ennemi jusque sous les murs de Coire, en faisant 1 700 prisonniers.
Par arrêté du 2floréalan VII (), l'armée d'Helvétie est réunie à l'armée du Danube, sous le commandement de Masséna.
La 103e demi-brigade était alors aux environs de Coire, et son 1er bataillon eut à combattre les habitants de la vallée de Dissentis qui s’étaient insurgés. Il défendit avec vigueur le passage du pont de Reichenau et fit, après avoir incendié le pont, avec les troupes de la division Suchet, une retraite pleine de périls et de fatigues jusqu'à Urseren, au pied du Saint-Gothard.
Le 2e bataillon avait pendant ce temps dispersé les insurgés de la vallée de Languart, mais les Impériaux ayant coupé toutes ses communications, il fut enveloppé par des forces considérables, et après une lutte désespérée obligé de déposer les armes.
Le 1ervendémiairean VIII (), la 103e demi-brigade fait partie de la division Klein. Elle prend part à l'ensemble de manœuvres qui porte le nom de bataille de Zurich (25 et 26 septembre). La division Klein, jointe à la division Mortier, occupe la ville de Zurich, après un combat sanglant, et fait 5 000 Russesprisonniers. Le général Masséna, s'étant mis lui-même à la tête de ces deux divisions, poursuit le corps du général Korsakoff, l'atteint à Rudolflngen(de), le défait complètement et le force à repasser le Rhin. Cette victoire coûtait aux coalisés 30 000 hommes et la défection des Russes.
Mais les conférences de Lunéville traînant en longueur, Bonaparte résolut de conquérir la paix par une campagne d’hiver, et le général Moreau reçut l'ordre de recommencer les hostilités.
Le 7frimairean IX (), l'armée marcha sur l'Inn.
Le 10frimairean IX (), le général Grenier nier, ayant pris position sur les hauteurs qui dominent la plaine d'Ampfing, fut attaqué par l'archiduc Jean.
La 103e, sous les ordres du général Desperrières, défendait Aschau, en enveloppant les issues de Waldkraiburg. Dans cette journée, prélude d'une grande victoire, la demi-brigade fit six à sept cents prisonniers, et fut citée dans le rapport du chef d’état-major général au ministre de la guerre.
Deux jours après, 12frimairean IX (), la 103e demi-brigade prenait une grande part à la célèbre bataille de Hohenlinden. 12 000 prisonniers, 87 pièces
de canon furent les trophées de cette brillante victoire.
Dans la poursuite de l'ennemi, la 103e se porte sur Mühldorf, traverse l'Inn le 21frimairean IX (), la Salzach le 23frimairean IX (), et prend part le 29frimairean IX () à un brillant coup de main exécuté à Steyr par le général Grenier, et qui coûta à l'ennemi 6 000 prisonniers, 22 pièces de canon, 185 caissons, 4 000 à 5 000 voitures, et d'immenses approvisionnements.
L'Angleterre, ayant rompu la paix d'Amiens, Napoléon résolut de passer le détroit et réunit la Grande Armée au camp de Boulogne. Mais, au moment
même où son plan de descente échouait, il apprenait que les Anglais avaient formé contre la France une coalition nouvelle. Il se retourna vers l'Allemagne et commença son immortelle campagne de 1805. Le 103e faisait partie de la division Gazan, du 5e corps, sous les ordres du maréchalLannes.
La Grande Armée entre en Allemagne le 25 septembre 1805 et passe le Danube le 6 octobre, et le 19, l'armée autrichienne, enfermée dans Ulm, capitulait. Une armée de 80 000 hommes avait disparu. 60 000 étaient tués ou prisonniers; 200 canons, 80 drapeaux étaient entré nos mains.
La division Gazan qui, le 12 octobre, se trouvait en ligne devant Ulm, n'eut pas à combattre. Le 20 octobre, elle assiste au désarmement de l'armée autrichienne.
L'Empereur précipite sa marche sur Vienne. La division Gazan passe sous le commandement du maréchal Mortier, et prend part le 11 novembre 1805 à la bataille de Dürenstein, qui est un des plus beaux titres de gloire du 103e RI.
L'action commencée à la pointe du jour ne finit qu'à 9 heures du soir. Le régiment fit des pertes énormes. Le colonel Taupin fut blessé et nommé commandeur de la Légion d'honneur.
Le 19 novembre, le 103e est à Vienne, et il y reste jusqu'à la paix de Presbourg, signée le 26 décembre 1805. Les arsenaux de Vienne avaient livré à l'armée française 100 000 fusils et 2 000 pièces de canon.
Après la paix de Presbourg, le 103e régiment d'infanterie de ligne fut cantonné en Allemagne.
L'Angleterre avait de nouveau réussi à former contre la France une nouvelle coalition : la Prusse, la Russie et la Suède y entrèrent. La guerre fut déclarée le 24 septembre 1806.
La Grande Armée, 170 000 soldats, qui était encore cantonnée en Allemagne, fut immédiatement mise en mouvement. Le 103e faisant toujours partie de la division Gazan et du 5e corps, commandé par le maréchalLannes, fut dirigé sur Cobourg, le 8 octobre.
Le 10 octobre, il rencontre les Prussiens à Saalfeld, où eut lieu un engagement, qui ne précéda que de quatre jours la bataille d'Iéna, le 14 octobre. À Iéna, le 103e régiment d'infanterie de ligne dirigé par le maréchal Lannes en personne, exécuta une charge brillante et décisive sur la gauche de l'armée prussienne, et contribua puissamment au gain de la bataille.
Les pertes de cette journée furent nombreuses.
Le même jour, à 4 lieues d'Iéna, le maréchal Davoutécrasait à Auerstaedt l'armée du duc de Brunswick.
Les résultats de cette double victoire furent immenses. L'armée prussienne était anéantie, ses débris fuyaient dans un désordre inexprimable. Toutes les places fortes de la Prusse se rendent. L'armée française entre à Berlin, qu'elle devait occuper pendant trois années consécutives. En un mois la monarchie prussienne avait cessé d'exister, un préfet français commande à Berlin.
Le 103e est associé à toute cette gloire. Il passe l'Elbe le 21 octobre, s'arrête à Potsdam, puis arrive à Spandau qui se rend le 25, et continue à poursuivre les débris de l'armée prussienne. Le 5 décembre, il est à Varsovie, où il reste jusqu'au 26 où il se trouve à la bataille de Pultusk, où il fait des prodiges de valeur. Le régiment reprend ensuite ses cantonnements autour de Varsovie.
Le 26 février 1807, le 5e corps attaque les Russes aux environs d'Ostrolenka . Dans cette bataille, le 103e, qui était à l'avant garde, rencontre l'ennemi dans les bois, le charge tête baissée avec le reste de la division et le poursuit jusqu'à la Skawa(en).
Après cette bataille, le 103e revint dans ses cantonnements auprès de Varsovie, et y resta jusqu'à la paix de Tilsitt signée le 8 juillet 1807. À cette époque, le 5e corps était cantonné en Silésie.
Le 8 septembre 1808, le 103e est rappelé d'Allemagne pour être dirigé sur l'armée d'Espagne et est envoyé devant Saragosse. Saragosse ne fut pris, que le 21 février 1809, après huit mois d'attaque, vingt-huit jours de tranchée ouverte et vingt-trois jours de combats dans les rues, les couvents et les églises. Le 103e enleva d'assaut plusieurs couvents du faubourg et fit 4 000 prisonniers. Après la prise de Saragosse le 103e régiment d'infanterie de ligne fit partie de la réserve laissée aux pieds des Pyrénées.
Au mois de janvier 1811, la division Gazan, dont faisait toujours partie le 103e, fut chargée d'escorter l'équipage de siège dirigé sur Badajoz.
Le 26 janvier, elle rencontre un corps espagnol de 6 000 hommes qui avait pris position sur les hauteurs de Castillejoz. Le général Gazan envoie contre lui le 28e léger et le 103e de ligne après un combat de deux heures, les Espagnols plient et battent en retraite. Le 103e arrive le 2 février au camp sous Badajoz. Le 11, il donne l'assaut au fort de Nerdaleras, et, après un combat de nuit très acharné, il reste maître de l'ouvrage. Il contribue ainsi puissamment à la reddition de la ville qui a lieu le 10 mars. Au mois d’avril, le 103e est divisé en deux portions : le 3e bataillon reste à Badajoz, bientôt investi par l’armée anglaise, et les deux premiers vont à Séville avec la division Gazan. Ces deux bataillons assistent le 16 mai à la sanglante bataille d'Albuera, et y font des prodiges de valeur.
Pendant le reste de l’année 1811, le 103e opéra en Andalousie, délivra Grenade et rejette les Anglais dans Gibraltar.
Drapeau modèle de 1812 (avers)
Drapeau modèle de 1812 (revers)
En février 1812, Badajoz, où était resté le 3e bataillon, fut investie de nouveau par l'armée anglaise. Attaquée par des forces supérieures, cette ville fut emportée d'assaut le 6 avril, et la garnison fut faite prisonnière de guerre. Les deux autres bataillons tinrent garnison pendant l'année 1812 dans le royaume de Valence. Au mois d'octobre, ils sont dirigés sur Madrid pour y réprimer des troubles.
Au mois de mai 1813, l'armée commença son mouvement de retraite. Le 21 juin eut lieu la funeste bataille de Vitoria. Le 103e, le généralMaransin à sa tête, attaqua les hauteurs de Sierra-de-Andin et s'y battit pendant deux heures sans résultat. Le 25 juillet, le 103eattaque les Anglais au col de Maya et les repousse sur toute la ligne. Le colonel Bonnaire y fut blessé. Le 27 et le 28 juillet, le 103e se battit à Sorauren. Le 30 juillet, l'armée française repassait la Bidassoa.
Dans cette campagne d’Espagne, le 103e se montra partout à hauteur des circonstances. Ce n'était pas ici ces grandes et retentissantes batailles auxquelles il avait assisté, ou qui se livraient en ce moment même dans le nord de l'Europe; mais dans cette guerre, où les forces durent s'éparpiller, comme l'insurrection elle-même, au milieu de ce pays hostile et fanatisé, où chaque pan de mur, chaque buisson pouvait cacher un ennemi, nos soldats furent d'une fermeté, d'un courage, d'une valeur à toute épreuve.
Le 103e, rentré en France, fut campé en avant de Bayonne, sur la rive droite de la Nive, et y passa l'hiver.
Pendant la campagne d'Espagne, le 103e eut en Allemagne un 2e bataillon bis et un 3e bataillon bis et même un 4e bataillon ter qui étaient formés de nouvelles levées. Ces bataillons prirent une part glorieuse aux victoires de Lutzen le 2 mai 1813, et de Bautzen ainsi qu'aux combats de Pirna et de Kulm et à la bataille de Leipzig du 16 au 19 octobre. À la défense de Dresde, le 3e bataillon bis et le 4e bataillon ter furent faits prisonniers. Le 2e bataillon bis prit part à la bataille de Hanau le 30 octobre.
À la réorganisation de l’armée, en décembre 1813, les débris des 2e bataillon bis et 3e bataillon bis du 103e firent partie de la 2e division du général Durutte de la 4e armée du maréchal Marmont, et furent investis dans Mayence.
En janvier 1814, la France était envahie de toutes parts.. . 160 000 Anglo-Espagnols, sous le commandement de Wellington, franchissaient les Pyrénées.
Les troupes Françaises s'établirent autour d'Orthez. Le 103e occupait le village de Saint-Boès. Le 27 février, Wellington vint attaquer ce village, et, après une vigoureuse résistance, le régiment dut battre en retraite sur Tarbes, puis sur Toulouse. Le 9 avril, l'armée anglo-espagnole arrive devant cette ville, où Soult l'attendait. Le 10 avril, l'attaque commença sur notre gauche, où se trouvait le généralMaransin avec le 103e, chargé de la garde de la tête du premier pont du canal. Cette position fut conservée toute la journée, malgré les efforts acharnés d’un ennemi bien supérieur en nombre.
Cette dernière bataille livrée par l'armée d’Espagne est une des plus héroïques et des plus glorieuses de cette campagne. Le 103e fit des prodiges de valeur, mais ces efforts furent stériles car Paris était livré, et l'Empereur forcé d'abdiquer.
Il est licencié en vertu d’un décret impérial du 14 décembre 1861[3] pour cause de réduction dans l'armée, et dissous le 25 janvier 1862.
103e régiment d'infanterie de ligne (1871-1871)
La formation d'un 103e régiment d'infanterie de ligne fut commencée à Saint-Omer le 15 mars 1871, mais ce régiment fut licencié le 11 mai de la même année, avant d'être complètement formé.
103e régiment d'infanterie de ligne (1872-1882)
De 1872 à 1914
Un décret du président de la République en date du 10 avril 1872 ayant prescrit que les régiments provisoires devenaient définitifs et prendraient la dénomination de régiment de ligne avec un numéro de série, le 3e régiment d'infanterie provisoire prend la dénomination de « 103e régiment d'infanterie de ligne » et reste à la forteresse du Mont-Valérien qu'il occupe depuis le 30 mars 1872.
À la même date, le 4e bataillon est constitué comme cadres d'officiers, deux compagnies seulement étant constituées entièrement. Le 20 septembre, les quatre autres compagnies du 4e bataillon sont organisées.
Conformément au décret du 29 septembre 1873, trois compagnies désignées par le sort, quittent le 103e le 15 octobre 1873, pour concourir à la formation du 130e régiment d'infanterie, au camp de Saint-Germain-en-Laye. Le 103e se trouve ainsi composé de 21 compagnies formant 3 bataillons de 6 compagnies, et 3 compagnies de dépôt.
Le 18 octobre, le 103e et le dépôt quittent le Mont-Valérien pour se rendre à Alençon dans le département de l'Orne.
En vertu d’un décret du président de la République, du 15 octobre, mis en vigueur le 21, fixant la constitution des corps d'armée, le 103e fait partie du 4e corps d'armée commandé par le général Deligny, 7e division du général Duplessis[8], 14e brigade sous les ordres du général Blot, remplacé plus tard par le général Haca[9]. Le 31 octobre, le 1er et le 2e bataillon quittent la forteresse du Mont-Valérien pour se rendre à Rueil.
Le 13 septembre 1874, le régiment quitte Rueil pour aller au camp de Pontgouin en Eure-et-Loir prendre part aux grandes manœuvres du 4e corps, sous la direction du général Deligny. Le 3e bataillon, venant d'Alençon, rejoint les deux autres au camp, où le régiment se trouve réuni le 19 septembre. Commencées le 21 septembre, les grandes manœuvres sont terminées le 3 octobre, et le 6 octobre le camp de Pontgouin est levé. Le 3e bataillon retourne à Alençon, et les deux premiers sont dirigés sur le camp de Satory, où ils arrivent le 9 octobre.
103e régiment d'infanterie
Première Guerre mondiale
En 1914 : casernement à Paris pour deux des bataillons. Alençon pour le troisième, il appartient à la 14e brigade d'infanterie, 7e division d'infanterie, 4e corps d'armée.
À la 7e DI d' à .
1914
Août : perd 60 % de ses effectifs aux combats à Ethe (Belgique), lors de la Bataille des Frontières.
Formé le sous le nom de 103e régiment d'infanterie, il est commandé par le colonel Roche. Région militaire, centre mobilisateur d'infanterie; réserve A RI type NE; il est mis sur pied par le CMI 252.
↑Les secrets de la grande guerre, Rémy Porte, La librairie Vuibert, 2012, page 79.
↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007