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68e régiment de marche

68e régiment d'infanterie de marche
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de marche
Rôle Infanterie
Fait partie de Armée du Nord
Armée de Versailles
Guerres Guerre franco-allemande de 1870
Campagne de 1871 à l'intérieur
Commandant historique lieutenant-colonel François Pittié

Le 68e régiment d'infanterie de marche (ou 68e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.

Création et différentes dénominations

Chef de corps

Créé sous le commandement du lieutenant-colonel Pittié[1], le régiment est ensuite commandé par le lieutenant-colonel Cottin[2],[3].

Historique

Formation

Le 68e de marche est formé le à Cambrai[4], à trois bataillons à cinq compagnies[5]. Sa composition varie selon les dates :

Les bataillons en question, formés aux dépôts des différents régiments de ligne sont les suivants :

  • les 1er et 2e bataillons de marche du 24e de ligne (Cambrai), formés du 15 au avec au total 1 501 hommes et trente-deux officiers[13],
  • le 1er bataillon de marche du 33e de ligne (Lille), formé le avec 800 hommes et quinze officiers[14],
  • le 1er bataillon de marche du 64e de ligne (Arras), formé le avec 773 hommes et quinze officiers[15].

Créé initialement sans numéro[1], le numéro est officiellement décidé le [16].

Combats contre les Allemands

Fin novembre, il est affecté à la 2e brigade (brigade Derroja) du 22e corps de l'armée du Nord[1]. Le régiment est engagé dans la bataille de Villers-Bretonneux.

Lorsque le 22e corps est réorganisé début décembre, le régiment rejoint la 2e brigade (brigade Pittié, ancien commandant du régiment) de la 1re division de ce corps[11],[17].

Le régiment combat à la bataille de l'Hallue, où il défend le plateau dominant Béhencourt[18]. À la bataille de Bapaume, le régiment reprend Tilloy au 8e bataillon de chasseurs à pied rhénan envoyés tourner les Français[19].

Lors de la bataille de Saint-Quentin, le régiment perd 398 tués et blessés (dont dix officiers) et 559 disparus[20].

Opérations contre la Commune

Le , après l'arrêt des combats, le régiment cantonne à Beaurains[21].

Le 68e régiment de marche quitte l'armée du Nord début mars lorsqu'il reçoit l'ordre d'aller rejoindre la division de Maud'huy à l'armée de Paris rassemblée face aux troubles révolutionnaires consécutifs au siège de Paris[22]. Le , après l'éclatement de la Commune de Paris, la division de Maud'huy, à Satory, devient partie intégrante de la nouvelle armée de Versailles. À partir du , la division de Maud'huy passe au 1er corps de la 2e armée de Versailles[23]. Le 68e de marche fusionne le dans le 68e régiment d'infanterie de ligne[24]. Le nouveau 68e de ligne est ensuite engagé dans les combats de la Semaine sanglante.

Notes

Voir aussi

Bibliographie

  • Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
  • Section historique de l'état-major de l'armée (SHEMA), La guerre de 1870-71, Paris, R. Chapelot et Cie, 1901-1914, 44 volumes (BNF 34083559)
    • La guerre de 1870-71, vol. 31 : Campagne de l'armée du Nord. I. Villers-Bretonneux, (lire en ligne).
    • La guerre de 1870-71, vol. 32 : Campagne de l'armée du Nord. II. Pont-Noyelles, (lire en ligne).
    • La guerre de 1870-71, vol. 33 : Campagne de l'armée du Nord. III. Bapaume, (lire en ligne).
    • La guerre de 1870-71, vol. 34 : Campagne de l'armée du Nord. IV. Saint-Quentin, (lire en ligne).
    • La guerre de 1870-71, vol. 40 : La défense nationale en province. Mesures générales d'organisation, (lire en ligne).
  • Aristide Martinien, État nominatif, par affaires et par corps, des officiers tués ou blessés dans la deuxième partie de la campagne (du 15 septembre 1870 au 12 février 1871) : guerre de 1870-1871, , 242 p. (lire en ligne).
  • Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).
  • Léonce Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871), t. II : Les armées de province, J. Tallandier, (lire en ligne).

Articles connexes

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