Le 23 juin 1919, lorsque les Allemands signent sans conditions les préliminaires de paix, le 55e Régiment d'Infanterie est stationné à Bleidenstadt, Seitzenhan et Hahn, provine de Hesse-Nassau (Allemagne).
29-31 août 1919 : Retour d'Allemagne en chemin de fer du 55e Régiment d'Infanterie à Aix-en-Provence.
Formé le sous le nom de 55e Régiment d'Infanterie Alpine, il est sous les ordres du lieutenant-colonel Cotinaus, il appartient à la 30e Division d'Infanterie Alpine. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A ; il est mis sur pied par le CMI 154.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :
Le colonel Charles Ardant du Picq (1821-1870), lieutenant-colonel au 55e régiment d'infanterie de ligne ()
Le futur peintre Charles Camoin, soldat au 55e régiment d'infanterie de ligne ()
Charles Flachaire (1887-1914), homme de lettres inscrit au Panthéon parmi les 560 écrivains morts pour la France
Jean de Beco, aumônier militaire du 55e régiment d'infanterie de ligne et aumônier des FFII du secteur de la Sambre. Il disparut en portant secours aux soldats du 33e régiment d'infanterie de ligne lors d'une contre-attaque le près du pont de Spycker. Une rue de Brouckerque lui est dédiée.
Sources et bibliographie
À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
Historique du 55e Régiment d'Infanterie pendant la Grande Guerre 1914-1918.
Annuaires de l'armée française pour les années de 1873 à 1888, de 1890 à 1898 et de 1900 à 1905[11].
JMO du 55e Régiment d'Infanterie (7 août 1914 au 28 févr. 1915 / 28 févr. 1915 au 24 févr. 1917 / 24 févr. 1917 au 9 oct. 1918 / 10 oct. 1918 au 31 août 1919)[12].
↑ ab et c« Les régiments d'infanterie 50 à 59 », Le 55e régiment d’infanterie ci-devant Condé, sur lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com (consulté le )
↑Le général major Ponsonby commandait une des brigades de cavalerie qui après avoir chargé le Ier Corps français s'aventurèrent jusqu'à la position de la grande batterie où ils furent contre-attaqués par la cavalerie française. Il fut fait prisonnier mais lorsque ses hommes essayèrent de le délivrer, un lancier français n'hésita pas à le tuer et ses lieutenants furent massacrés également.
↑Cet acte a été attribué à Louis Bro par Charles Mullié dont les écrits sont contestés par les historiens militaires modernes tels que Henri Bernard, Jacques Logie, Luc De Vos…
↑Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151