136e régiment d'infanterie territoriale
Le 136e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie territorial de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Création et différentes dénominationsLe régiment reçoit son numéro par décret du . Il doit être formé à Perpignan en cas de mobilisation[1]. Il est mis sur pied à la mobilisation d'août 1914, à deux bataillons. Deux autres bataillons (3e et 4e) sont mis sur pied en février 1915[2]. Le régiment est dissous le [3]. Le 2e bataillon, devenu indépendant, est dissous en janvier 1919[4]. Chefs de corps
Historique des garnisons, combats et bataillesPremière Guerre mondialeAffectations1914Le , le 136e RIT quitte Saint-Gaudens, arrive à Marseille de et est chargé de la défense du secteur Nord de la Ville en prévision d'une attaque de l'Italie qui est encore incertaine sur sa position.
Le régiment commence des travaux de défense sur Le Rove et occupe également l'île du Frioul.
Le bataillon quitte Marseille, embarque à Arenc le , débarque le 1er décembre Dammartin-en-Goële et est envoyé immédiatement Mauregard pour des travaux de fortification. 1915
Les 3 bataillons quittent Marseille, embarquent à Arenc le 16 février, débarquent le 17 à Fontenay-Trésigny et sont rattachés à la 99e division d'infanterie territoriale et 197e brigade d'infanterie territoriale et prennent leurs cantonnements à Rozoy-en-Brie, Voinsles, Villeneuve-la-Hurié, Ormeaux, le château de la Fortelle, Le Mée, Nesles-la-Gilberde, Pézarches ou ils effectuent des travaux de fortification. En , les bataillons gagnent par étapes, (Rozoy-en-Brie-Nesle-Mortcerf-Esbly-Iverny, la région de Dammartin-en-Goële et cantonnent à Saint-Mard, Rouvres, Dammartin-en-Goële, Longperrier, Othis, Eve-le-Plessis et Belleville où ils commencent des travaux d'une ligne de défense de la voie ferrée Paris-Maubeuge à la route Beaumarchais[7]-Moussy-le-Neuf par Saint-Ladre-des-Bois[8]. le , les 3 bataillons embarquent à Dammartin-en-Goële, débarquent à Corbie dans Somme et sont dirigés sur Toutencourt et Contay pour effectuer des travaux de fortification, à partir du 4 septembre, au Nord de la route Puchevillers-Val-de-Maison[9] Le 25 septembre, la brigade, dont dépend le régiment fait mouvement sur Cayeux-en-Santerre par Corbie, Warfusée, Abancourt et Guillaucourt. Le 28 septembre 9 compagnies du 136e R.I.T. relèvent dans le secteur de Lihons les troupes de la 51e division d'infanterie, en première ligne, et travaillent à la réfection des ouvrages de défense du sous-secteur sous le feu de la mousqueterie ennemie.
Le , le bataillon va cantonner à Drancy; il y restera jusqu'au 12 décembre. 1916191719181919
DrapeauIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] : Personnages célèbres ayant servi au 136e RITNotes et références
Sources et bibliographie
Voir aussiLiens externes
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