Les régiments dont le numéro est supérieur à 400 sont des régiments de marche.
Création et différentes dénominations
: Constitution du 403e régiment d'infanterie (à trois bataillons) au camp de Mailly avec des éléments venus des dépôts de la 3e région militaire et de la 6e région militaire.
Les Cavaliers de Courcy. Offensive du : secteur de Reims ; les Cavaliers de Courcy : à 6 heures du matin les compagnies du 403e s'emparent du saillant faisant un grand nombre de prisonniers puis repoussent un bombardement et une contre-attaque à 6h40 puis tout au long de la matinée jusque dans la soirée ou les Allemands bombardent, et contre-attaquent avec des « projections de liquides enflammés ». Malgré 17 contre-attaques, à 23 heures, les objectifs du régiment ont été atteints et conservés et 200 prisonniers ont été capturés.
: à 5 h 30 un nouveau bombardement suivi d'une nouvelle contre-attaque qui échoue.
18 au : bombardement, attaques allemandes et combats à la grenade se succèdent, sans avantages notables. Les portions perdues sont reconquises.
Durant le séjour dans ce secteur les pertes éprouvées par le régiment sont de 444 officiers et soldats : tués 84 (1 officier et 83 hommes), blessés 331 (7 officiers et 324 hommes) et 29 disparus.
Ils atteignent leur objectif une heure plus tard après s'être emparés de la caverne du Dragon position jugée inexpugnable dans les creutes calcaires. Les contre-attaques allemandes lancées le 1er et le seront repoussées. Le 403e RI sera alors relevé par son « régiment frère », le 410e. Cet exploit vaudra au 403e une seconde citation à l'ordre de l'armée.
L'ensemble de la 151e division tient alors des positions sur le front entre l'extrémité ouest du Chemin des Dames et approximativement Coucy-le-Château. C'est justement l'un des principaux axes de l'offensive allemande, qui se déclenche le . La division se trouve dans une position délicate, car elle doit faire face à des adversaires dont la supériorité numérique est écrasante[1]. Le 403e RI (comme le 410e) opposera une vive résistance, mais sera contraint de reculer constamment depuis une ligne Terny-Sorny-Juvigny jusqu'à Fontenoy, au nord-ouest de Soissons, puis de là jusqu'à Laversine et Cutry au sud-ouest de Soissons. Les combats ont été d'une rare violence et les pertes françaises sont considérables. Le général Pierre des Vallières, venu se rendre compte de la situation, a été tué le près de Terny-Sorny. Au au soir, pour le seul 2e bataillon du 403e, sur 16 officiers présents le , un seul est indemne… Quatre ont été tués, deux ont été faits prisonniers, neuf autres sont blessés et hospitalisés.
↑La VIe armée, qui occupe cette zone, ne comptait alors que huit divisions en première ligne et quatre en réserve, alors que l'attaque allemande était conduite avec 25 divisions et 17 autres qui allaient intervenir dans les jours suivants.
↑La Hundling-Stellung, dernière ligne de défense allemande composée de tranchées, casemates, barbelés.... qui passait par Saint-Quentin-le-Petit.